Le Grand Lyon (ou Métropole de Lyon) est un territoire regroupant 59 communes autour de Lyon.
Le territoire de Lyon est un des territoires où la réflexion autour de la rénovation énergétique est la plus poussée (on pense notamment aux Lyonnaises et Lyonnais qui ont élu pour la première fois en 2020 un maire écologiste). Cette influence se retrouve au niveau de la Métropole de Lyon qui déploie différents dispositifs pour soutenir la rénovation énergétique.
L’ALEC de Lyon, premier niveau d’accompagnement
Le guichet France Rénov’ du Grand Lyon est l’ALEC Lyon.
C’est un service public (i.e. qui distribue des conseils gratuitement), c’est la porte d’entrée d’un parcours de rénovation énergétique.
Écoréno’v, le dispositif d’aide à la rénovation énergétique du Grand Lyon
L’audit énergétique : première étape de votre projet
La suite, une mission de maîtrise d’oeuvre et une mission d’assistance à maîtrise d’ouvrage
L’étape suivante : les aides pour financer les travaux de rénovation énergétique
- Si votre copropriété sollicite déjà MaPrimeRénov’ Copropriété et qu’elle n’est pas caractérisée comme « fragile » au sens de l’ANAH :
- Des bonus, allant de 400 à 2 000€/logement en fonction du programme de travaux choisi (exemple : utilisation de matériaux biosourcés, confort d’été, sortie de fioul, raccordement au réseau de chaleur urbain)
- Si votre copropriété sollicite déjà MaPrimeRénov’ Copropriété et qu’elle est caractérisée comme « fragile » au sens de l’ANAH :
- En plus des bonus ci-dessus,
- Une aide socle de 2 000€ à 3 500€ par logement en fonction de la performance énergétique atteinte
En plus du dispositif Écoréno’v, la Métropole propose des aides additionnelles
Ceci peut paraître surprenant, mais la Métropole de Lyon propose des aides additionnelles en plus du dispositif Écoréno’v.
Aide supplémentaire pour l’AMO
En plus de l’aide MaPrimeRénov’ Copropriété pour l’AMO, le Grand Lyon propose :
- Pour les copropriétés caractérisées comme « fragiles » : une subvention additionnelle de 70% du montant HT, en plus de l’aide de l’ANAH, soit au total 100% des dépenses HT de l’AMO (en conservant le plafond maximum de 600€/logement).
- Pour les copropriétés qui ne sont pas caractérisées comme « fragiles » : une subvention additionnelle de 30% du montant HT, en plus de l’aide de l’ANAH.
Aide supplémentaire pour les travaux :
Pour la réalisation des travaux, le Grand Lyon propose ces subventions additionnelles :
- Copropriétés fragiles :
- subvention additionnelle de 15% en plus de l’aide MPR Copropriété. Ce qui porte la subvention à 40% du montant HT des travaux !
- Copropriétés non fragiles : les copropriétaires occupants aux revenus faibles sont aidés :
- Subvention additionnelle de 35% du montant HT des travaux éligibles à MPR Copropriété pour les Propriétaires Occupants Modestes et 50% pour les Propriétaires Occupants Très Modestes.
- Prime additionnelle de 1 000€ pour les Propriétaires Occupants Très Modestes et les Propriétaires Occupants Modestes. Cette prime est même doublée à 2 000€ en cas de rénovation permettant l’atteinte d’un niveau BBC.
En plus des aides de la Métropole, certaines villes proposent des aides
Dernière granularité : les aides de la ville ! Même si toutes les villes n’en proposent pas, il est très important de penser à ces aides et de prendre contact avec sa mairie pour savoir si elle propose des aides car (i) les aides peuvent être significatives (voir l’exemple ci-après), et (ii) les villes débloquent généralement des budgets sur une période, donc c’est souvent du « premier arrivé, premier servi ! ».
Enfin, certaines villes proposent une exonération de la taxe foncière pour les copropriétaires réalisant des travaux de rénovation énergétique. Ceci est également une forme d’aide.
Un cas concret : une copropriété fragile de 61 logements située à Villeurbanne
Pour finir, rien de mieux qu’un exemple concret pour se rendre compte du montant global d’aides qu’une copropriété du territoire peut obtenir. Dans cet exemple, nous prenons le cas réel d’une copropriété de 61 logements située à Villeurbanne. Cette copropriété est caractérisée comme fragile au sens de l’ANAH. Le tableau ci-dessous récapitule les aides qui peuvent être mobilisées :
Dans ce cas précis, les aides collectives permettent de couvrir environ 60% du coût des travaux !
Les restes à charge (montant des travaux moins les aides) étaient de :
- 2 500€ pour les copropriétaires occupants aux revenus très modestes,
- 4 000€ pour les copropriétaires occupants aux revenus modestes et intermédiaires,
- 6 000€ pour les copropriétaires occupants hors seuil et les copropriétaires bailleurs,
Alors que leur quote-part de travaux initiale hors aides était égale à 16 000€ !
Si vous êtes déjà dans le dispositif Écoréno’v, et que vous recherchez un AMO, vous pouvez nous demander un devis.
Si vous avez une question concernant les aides ou ce dispositif, contactez-nous, nous essaierons de vous répondre.