Un peu de vocabulaire : AMO, MOE, MOA
La maîtrise d’ouvrage (MOA), c’est le syndicat des copropriétaires qui possède l’immeuble. La maîtrise d’œuvre est le référent technique qui chapeaute les études et travaux, c’est un rôle de sachant technique. L’assistant à maîtrise d’ouvrage est un intermédiaire entre la MOE et la copro qu’il assiste pour avancer dans son projet de rénovation.
AMO, trois lettres pour trois casquettes
Concrètement, l’AMO a trois casquettes principales :
- Techniquement, il va traduire les propositions techniques des entreprises (dont la maîtrise d’œuvre mais aussi les bureaux d’études) pour les rendre compréhensible à l’ensemble des copropriétaires. Cette pédagogie est fondamentale dans son rôle.
- Financièrement, c’est l’AMO qui va traduire le montant total des travaux en un plan de financement contenant les quote-part que devront payer chaque copropriétaire et calculer et obtenir toutes les subventions & aides auxquelles le projet peut prétendre.
- Humainement enfin, l’AMO a un vrai rôle d’animation de la dynamique collective de la copropriété afin de l’aider à prendre des décisions.
L’AMO, véritable tiers de confiance
L’AMO va donc rendre les spécificités techniques du projet intelligible pour tous et toutes, calculer combien chacun doit payer, obtenir des subventions pour réduire ce montant et enfin animer le collectif copropriété pour avancer dans ses prises de décision. C’est donc un véritable tiers de confiance sur lequel la copropriété va s’appuyer tout du long du projet.
L’AMO peut jouer ce rôle de tiers de confiance car il est dans une position neutre : comme il ne contractualise ni avec les bureaux d’études ni avec les entreprises réalisant les travaux, il peut conseiller la copropriété en toute indépendance.
Comment choisir son AMO pour sa copropriété ?
L’AMO est donc un rôle décisif dans la conduite et la réussite d’un projet de rénovation en copropriété ; mais comment le choisir ?
Chaque copropriété aura ses spécificités, parfois en fonction de sa région et chaque choix sera unique. Néanmoins, voici quelques points saillants qui nous paraissent importants :
- Vérifier si une AMO publique existe dans votre zone (région / département / métropole / commune). Cela permettra que cette prestation soit pour vous gratuite.
- De la clarté. Dès les premiers échanges avec l’AMO, l’entreprise vous semble-t-elle claire et pédagogique ? Si ce n’est pas le cas attention, expliquer le contenu des travaux et leur financement à tous les copropriétaires peut vite être (très) compliqué si la personne qui le fait n’est pas pédagogique…
- De la rigueur. Même s’il est parfois difficile de pouvoir évaluer ce point, il convient d’y prêter attention : c’est l’AMO qui va calculer combien chacun doit payer et instruire vos dossiers de subventions. Un manque de rigueur ici pourra être désastreux et faire perdre beaucoup de temps et d’énergie à tout le monde
- Un bon feeling humain. A notre avis, le point le plus important pour l’AMO sera sa capacité à animer et faire avancer votre copropriété. Le critère est très subjectif, mais c’est sans doute celui qui aura le plus d’impact sur votre projet.
Avec tout ça, le métier d’AMO ne devrait plus avoir de secrets pour vous et vous devriez même être capable d’en choisir un pour votre projet ! Certains points ne sont pas encore clairs pour vous ? Vous avez encore des questions ? Vous pouvez nous contacter !