Confort d’été : nouvelle priorité du ministre du logement

En résumé
La canicule tardive d’août 🥵 souligne l’urgence de rendre les logements résistants aux chaleurs extrêmes. Les logements inefficaces en énergie en hiver devenant en effet des « bouilloires » en été. Le confort d’été pourrait ainsi être pris en compte dans les dispositifs d’aide nationaux de rénovation énergétique pour faire face aux canicules à venir.

Du 17 au 24 août, de nombreux territoires ont subi une canicule, qualifiée de tardive car elle a eu lieu après le 15 août. Pour la région Auvergne-Rhône-Alpes, cet épisode de chaleur a même commencé dès le 12 août.

La réglementation a évolué en 2004 à la suite de la canicule de 2003 qui avait fait environ 15 000 décès en quinze jours. Ont notamment été mis en place les niveaux d’alerte canicule (vert, jaune, orange, rouge) et des mesures associées.

La canicule de 2023 va-t-elle faire évoluer la réglementation pour les logements ? 

Malheureusement, avec la transition écologique actuelle, ces épisodes de chaleur extrêmes devraient être de plus en plus fréquents. Malheureusement bis, les logements qui sont des passoires énergétiques en hiver deviennent très souvent des « bouilloires thermiques » en été comme les nomme la fondation Abbée Pierre. Un nouvel objectif apparait dans le débat public : comment rendre nos logements plus résilients pour faire face à ces chaleurs ?

Certaines mesures peuvent être prises pour améliorer la « performance énergétique » d’un logement l’été (on parle dans ce cas de confort d’été), par exemple : l’installation de persiennes ou de volets, la végétalisation, l’amélioration de la ventilation.

Certaines collectivités subventionnent déjà des gestes, c’est le cas par exemple du dispositif CoprOasis mis en place par la Ville de Paris qui vise à encourager la végétalisation des copropriétés, ou bien les bonus confort d’été proposés par le Grand Lyon dans le cadre du dispositif Ecoréno’v (pose de protections solaires, végétalisation des murs ou de la toiture).

 

Le confort d’été : enfin une place dans les dispositifs d’aide nationaux ? 

A l’échelle nationale, aucun dispositif ne prend en compte cette problématique de confort d’été, pour le moment. Néanmoins, cela pourrait changer prochainement puisque Patrice Vergriete, le nouveau ministre chargé du logement, s’est dit favorable à l’élargissement au niveau national de certains dispositifs qui n’existent pour l’instant qu’en outre-mer. Plus globalement, selon lui, « ce qui doit changer, c’est d’intégrer cette problématique de canicules dans l’adaptation des logements« .

A terme, cela pourrait se traduire par la prise en compte du confort d’été dans le périmètre des travaux subventionnés par MaPrimeRénov’, comme le préconise la commission d’enquête du Sénat.

 

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